Au petit matin de l'anniversaire de feu le fondateur de la Corée du Nord Kim Il-sung, Pyongyang aurait tenté de tirer un missile depuis sa côte orientale, mais ce lancement se serait soldé par un échec.
D'après l'Etat-major interarmées sud-coréen, ce projectile est présumé être un missile balistique de moyenne portée, également connu sous le nom du BM-25. Cependant, cette tentative n'aurait pas abouti.
Il s'agissait du premier lancement du missile Musudan que le pays communiste aurait déployé contre la Corée du Sud et d'autres pays. Pyongyang en disposerait d'une cinquantaine depuis 2007.
L'armée sud-coréenne avait déjà détecté un ou deux missiles Musudan près de Wonsan, une ville portuaire au nord-ouest du territoire. Et elle se tenait sur le qui-vive pour un éventuel tir de ces projectiles.
L'engin dont la portée est de 3 000 km pourrait donc voler sur la Corée du Sud et le Japon pour atteindre jusqu'à l'île de Guam où les forces armées américaines sont stationnées.
La Corée du Nord fait l'objet d'une série de sanctions plus lourdes que jamais imposées par le Conseil de sécurité de l'ONU pour ses essais nucléaires et balistiques.
Toutefois, en amont du tir de ce matin, le régime de Kim Jong-un n'a même pas déclaré de zone d'interdiction de navigation, un dispositif minimal de sécurité. De l'avis des experts, une plus large protestation de la communauté internationale contre ce défi nord-coréen ne se ferait pas attendre.