Dès le lendemain des législatives, on apprend que 104 nouveaux élus sur 300 ont été mis en examen par le Parquet pour fraude.
Il s'agit d'une progression de 31,6 % par rapport aux précédent vote. Nombre d'entre eux risquent même de voir annulée leur élection. Lors des dernières législatives, dix élus ont dû rendre leur siège à l'Assemblée nationale.
Au total, 1 451 personnes ont été accusées, un chiffre en augmentation de 32,4 % par rapport à quatre ans auparavant.
Les formes de délinquance ont également évolué, des tentatives de corruption aux propagandes mensongères. Les cas de diffamation ont été multipliés par 1,8 et ceux de manipulation des opinions par 3,2 par rapport à la législature précédente. En effet, les premiers représentent 40 % des chefs d'accusations et les seconds, 8 %. Les tentatives d'acheter les voix, quant à elles, occupent 18 % des infractions signalées.
Le Parquet envisage d'examiner d'abord les dossiers liés aux élus pour décider de l'annulation ou non de leur élection.