Après les législatives générales du 13 avril, la guerre des chefs est relancée au Saenuri, le parti au pouvoir.  
 
Son ancien patron Kim Moo-sung a démissionné le lendemain du scrutin pour assumer la responsabilité de la défaite cuisante que sa formation avait subie aux élections. Le président de son groupe parlementaire Won Yoo-chul devait alors lui succéder par intérim à la tête du comité d’urgence, devant être constitué bientôt.
 
Mais face à l’opposition virulente de certains jeunes élus, il a jeté l’éponge. Il sera donc le capitaine du bateau Saenuri seulement jusqu’à l’élection d’un nouveau chef de file du parti début mai et jusqu’à la nouvelle réunion du comité national. Ce dernier doit confirmer la nomination de celui qui conduira le prochain comité d’urgence.
 
C’est dans ce contexte que des voix s’élèvent pour demander de faire diriger la formation à quelqu’un qui n’en fait pas partie, afin que le Saenuri puisse se rénover en profondeur.
 
Ses députés sont également partagés sur le retour de Yoo Seung-min, Yoo qui est désormais devenu une des figures emblématiques de la faction anti-Park Geun-hye. Peu avant le scrutin de mercredi dernier, il était obligé de claquer la porte de la formation, car celle-ci ne l’avait pas désigné comme candidat. Du coup, il s’est présenté sans étiquette et a été élu.