La Corée du Nord aurait déjà mis fin à la préparation de son 5e essai nucléaire alors qu'elle avait procédé à son 4e test au début du mois de janvier dernier. Et il ne lui resterait plus qu'à attendre l'ordre de son dirigeant.
 
C'est du moins ce qu'a estimé le Service national du renseignement (NIS), lors d'une réunion à huis clos, tenue hier, avec la commission du renseignement à l'Assemblée nationale. Selon lui, la décision politique de Kim Jong-un suffirait à passer à l'acte d'autant plus que Pyongyang posséderait les installations et les matières nucléaires requises pour le lancement d'un nouvel essai, sans que cela n’engendre un coût supplémentaire. Toutefois, les services secrets n'ont pas précisé ni pronostiqué le calendrier du prochain essai nucléaire nord-coréen.
 
Le NIS est aussi revenu sur le dernier tir d'un missile mer-sol balistique stratégique (MSBS) de Pyongyang. D’après lui, le pays communiste a connu un succès dans sa technologie liée à la projection et à la mise à feu d’un projectile en plein air, mais il lui faudrait encore de trois à quatre ans pour mobiliser les engins, la haute technologie et l'important budget étant nécessaires.
 
En ce qui concerne le 7e Congrès du Parti des travailleurs nord-coréen prévu pour le 6 mai, le NIS a prévu que cet événement durerait de trois à quatre jours, comme à son accoutumée, avec à l'ordre du jour : l'évaluation des affaires et la révision des statuts du parti unique ainsi que le remaniement de ses membres.