Après trois jours de visite d’Etat en Iran, la présidente de la République est rentrée tôt ce matin à Séoul. Park Geun-hye est le premier chef de l’Etat sud-coréen à y faire un déplacement. Les deux pays ont pourtant établi des relations diplomatiques il y a 54 ans.

Elle a été accompagnée d’une délégation économique record, alors que les entreprises de son pays se frottent les mains à l’idée de profiter de l'ouverture de ce nouveau marché prometteur de 80 millions d’habitants.

Lorsqu’elle a pris la parole hier devant un forum d’affaires, la dirigeante sud-coréenne a souhaité que les entrepreneurs des deux Etats, qui selon elle, sont de vieux amis, retravaillent pour la prospérité commune de leurs nations.

Ce souhait s’est concrétisé par la conclusion de 31 mémorandums d’entente pour la seule journée d’hier lors des consultations d’affaires à Téhéran. Cela correspond à un montant de 600 milliards de wons, soit un peu plus de 450 millions d’euros.

Et lundi, Park a été reçue par son homologue Hassan Rohani et le guide suprême du pays Ali Khameneï. Elle a alors obtenu leur soutien à sa position dans le règlement des questions de la péninsule, plus particulièrement du dossier nucléaire nord-coréen. Lors de son sommet avec Hassan Rohani, les deux pays ont conclu des accords de coopération économique de l’ordre de 37,1 milliards de dollars.

L'occupante de la Maison bleue a également rencontré la communauté coréenne. Pas moins de 300 expatriés se sont réunis. Elle leur a demandé de jouer le rôle de pont d’amitié entre la République islamique et le pays du Matin clair. Et peu avant de repartir pour Séoul, elle a également visité le musée national.

En bref, le bilan de son voyage est fructueux. Séoul s’attend désormais à un considérable accroissement de ses échanges économiques et culturels avec Téhéran.

Dans l’avion qui la ramenait à Séoul, la présidente a répondu aux questions des journalistes qui l’ont accompagnée. Elle s’est alors déclarée satisfaite du bilan de son voyage, qui selon elle, doit servir de levier au nouveau décollage économique de son pays.