Aucune délégation étrangère ne semble assister au 7e congrès du Parti des travailleurs qui a débuté ce matin à Pyongyang. A titre de comparaison, il y a 36 ans, 177 délégations venant des 118 pays avaient été présentes, dont le vice-président chinois de l'époque Li Xian Nian ou encore le Premier ministre zimbabwéen Robert Mugabe.
Selon un responsable du ministère sud-coréen des Affaires étrangères, aucune démarche de la part de Pyongyang en la matière n'a été observée. D'après une autre source gouvernementale, le régime de Kim Jong-un n'aurait pas activement émis des invitations et même les Etats invités n'aurait pas eu l'intention d'y répondre positivement.
En effet, le Rodong Sinmun, le journal officiel du Parti des travailleurs, a rapporté que les classes politiques et les dirigeants économique et sociale de plusieurs pays dont la Chine, la Russie, le Cambodge ou encore l'Iran avait envoyé un message de félicitation au jeune dirigeant nord-coréen Kim Jong-un. Mais le quotidien n'a fait état d'aucune délégation étrangère.
De l'avis des experts, une telle absence s'expliquerait par les sanctions internationales infligées contre le régime suite à ses provocations nucléaire et balistique du début de cette année.