Enfin une avancée dans le dossier des « wianbus », ces femmes majoritairement coréennes qui ont été contraintes de se prostituer pour les soldats de l’armée nippone pendant la Seconde guerre mondiale.
 
Les gouvernements sud-coréen et japonais ont conclu en décembre dernier un accord visant à régler cette question, qui est le plus grand obstacle à l’amélioration bilatérale.
 
En vertu de ce pacte, Tokyo a promis de verser 1 milliard de yens à la fondation que Séoul créera pour venir en aide à ces victimes du système d’esclavage sexuel. De multiples projets devraient voir le jour en ce sens.
 
Le gouvernement sud-coréen compte établir cette fondation avant juin prochain. Avant cela, quelques détails sont dévoilés.
 
A en croire un responsable du ministère des Affaires étrangères, un total de 238 femmes, qui se sont enregistrées auprès du gouvernement, et leur famille pourront toutes bénéficier des projets en question. Seulement une quarantaine d’entre elles est encore en vie.
 
En tout cas, un comité de préparation de la création de la fondation sera mis sur pied dans le courant du mois.
 
Pour rappel, certaines victimes en vie étaient opposées à l'accord de décembre. Mais maintenant, une vingtaine d'entre elles ont annoncé leur intention d'accepter les projets de la future fondation.