La Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon vont mener fin juin leur première préparation d’alerte aux missiles nord-coréens. Il s'agit de détecter et de partager les informations sur les engins du pays communiste.
Le ministère sud-coréen de la Défense a annoncé que cet exercice avait pour but de renforcer la protection de ses concitoyens contre les menaces nucléaire et balistique du royaume ermite. A cet exercice, seront mobilisés les navires de combat Aegis entre autres.
Cette opération s'inscrit dans le traité sud-coréano-américain sur le partage des informations (TISA), et se déroulera en marge de l'entraînement militaire multinational RIMPAC. Ce dernier a lieu au large d'Hawaï, tous les deux ans, de juin à août, et est mené par différents corps de Marines nationales sous la direction des Etats-Unis.
De son côté, le quotidien japonais Asahi Shimbun a également publié un article sur cet entraînement conjoint. Selon le journal, cette préparation tripartite a été proposée par Tokyo et Washington, et finalement acceptée par Séoul, préocupé par les récentes provocations balistiques nord-coréennes.
D'après ce journal, le Japon et les Etats-Unis estiment officieusement que cette coopération militaire pourrait jouer un rôle dissuasif face à la puissance balistique chinoise. On s'attend donc à une vive contestation de la Chine, d'autant plus que la Corée du Sud y participe.