Le gouvernement envisage de mettre sur pied d'ici le premier semestre de l'année une fondation chargée de venir en aide aux victimes de l'esclavage sexuel perpétré par l'armée impériale japonaise lors de la Seconde guerre mondiale.
Plusieurs noms sont évoqués pour cette entité spécialisée, parmi lesquels la « fondation d'assistance pour la réconciliation et la guérison ». Son appellation officielle sera tranchée par le comité d'organisation de cette structure qui sera inauguré à la fin de ce mois.
Cette appellation « fondation pour la réconciliation et la guérison » fait référence à un accord historique signé, fin 2015, entre Séoul et Tokyo. D'après le texte d'entente en question, le gouvernement japonais débloquera 1 milliard de yens pour la création de cet établissement dédié aux « wianbus ». Il mènera en parallèle les opérations visant à restaurer l'honneur et la dignité des victimes ainsi qu'à guérir leurs blessures du cœur.
Actuellement, le gouvernement constitue un groupe d'experts issus du ministère des Affaires étrangères, de celui de la Femme et de la Famille et de spécialistes pour l'inauguration de la fondation.