« En janvier 2017, je ne serai plus Secrétaire général des Nations unies mais sud-Coréen. Je réfléchirai à ce moment-là à ce que je dois faire en tant que citoyen du pays du Matin clair. » C’est ce qu’a déclaré, hier, Ban Ki-moon lors d’un forum organisé par le Kwanhun Club, une association de journalistes expérimentés, à Jeju. Ses propos suggèrent son éventuelle candidature à la prochaine présidentielle.
A la question d’un des participants qui demandait s’il n’était pas trop âgé pour devenir président de la République, le patron de l’Onu a répondu qu’il ne lui était jamais arrivé de ne pas aller travailler pour raison de santé. Il a 72 ans.
L’ancien ministre sud-coréen des Affaires étrangères a profité de ce forum pour donner son avis sur la politique intérieure sud-coréenne. Pour lui, la République de Corée est trop divisée. Les leaders politiques doivent davantage travailler pour l’union nationale.
Concernant les relations intercoréennes, Ban a déclaré que malgré l’antagonisme entre Séoul et Pyongyang en raison du nucléaire nord-coréen, des efforts pour atténuer les tensions sont aussi nécessaires.