Après avoir tenu, avant-hier à Jeju, des propos suggérant une ambition présidentielle en Corée du Sud, le secrétaire général des Nations unies tente de calmer les esprits.
Mercredi, Ban Ki-moon a en effet affirmé, devant les journalistes, réfléchir à ce qu'il devrait faire pour sa patrie une fois achevé son mandat onusien qui expire le 31 décembre 2016. Il a également réaffirmé son souhait de contribuer à la relance du dialogue intercoréen.
Selon ses proches, Ban Ki-moon se serait dit confus que ces mentions aient été interprétées de manière exagérée. Actuellement en visite au Japon afin d'assister au sommet du G7, il doit revenir en Corée du Sud ce soir pour y rester jusqu'au 30 mai prochain.
Alors que le patron de l'Onu compte parmi les favoris des sondages au pays du Matin clair, le Saenuri, le parti présidentiel qui cherche à se rapprocher de lui, a accueilli favorablement ces propos en question. Le président de son groupe parlementaire, Chung Jin-suk, s'est dit touché par le fait que Ban ait insisté sur l'union nationale.
Dans le camp d'en face, son homologue Woo Sang-ho du Minjoo, la première force d'opposition, a critiqué le fait que ces termes ambigus aient semé la confusion dans le pays. Les autres présidentiables, tels que Moon Jae-in du Minjoo et Ahn Cheol-soo du parti du Peuple, la deuxième formation d'opposition, ne se sont pas prononcés sur ce sujet.