La Corée du Nord souffle le chaud et le froid. Après des offres de dialogue en série à Séoul, elle semble maintenant s’apprêter à tirer de nouveau un missile balistique et ce vers la mer de l’Est.
A en croire l’état-major sud-coréen, l’armée a détecté ces signes, les surveille de près et s’y prépare aussi.
L’engin que Pyongyang va lancer semble être un missile balistique à moyenne portée de type Musudan. Il l’a testé déjà à trois reprises en avril, mais tous ces tirs ont échoué. Les projectiles ont explosé en vol ou sont tombés. Le régime de Kim Jong-un a pourtant revendiqué des avancées dans ses programmes nucléaire et balistique. Après ces revers, il semble avoir analysé les causes de ces échecs.
Le royaume ermite a commencé en 2007 à déployer le Musudan, dont la portée est de 3 000 à 4 000 kilomètres. Il peut donc atteindre l’île américaine de Guam dans le Pacifique.
Hier, les médias japonais dont la NHK et l’agence Kyodo ont rapporté que le gouvernement de Tokyo avait placé son armée en état d’alerte.
Cela dit, l’Organisation maritime internationale (OMI) a annoncé ne pas avoir été avertie par le régime communiste de son intention d’effectuer un nouvel essai de son missile.