En visite d’Etat au Kenya dans le cadre d’une tournée est-africaine, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye a été reçue hier après-midi, heure de Séoul, par son homologue Uhuru Kenyatta pour un sommet. Au cours de leur conversation, celui-ci a rendu hommage à la Corée du Sud, qui, selon lui, est devenue une puissance économique après s’être relevée de rudes épreuves.
  
A l’issue de leur entretien, les deux pays ont conclu un total de 20 mémorandums d’entente, notamment sur la construction des infrastructures industrielles de ce pays d’Afrique orientale. Séoul peut alors faire preuve d’optimisme afin de décrocher des contrats juteux de 500 milliards de wons pour la construction de centrales géothermiques et participer au projet de réacteurs nucléaires.
 
Les protocoles d’entente prévoient également l’aménagement d’une zone industrielle pilote sud-coréenne. Si ce projet se concrétise, la zone pourra servir de porte d’entrée vers les marchés africains et même américains pour les entreprises sud-coréennes. Le Kenya est le centre économique et financier de l’Afrique de l’Est.
 
Le dossier nucléaire de Pyongyang s’est aussi invité dans les discussions entre les deux leaders. Kenyatta a alors manifesté son soutien à la position de Séoul et souligné que son pays appliquera scrupuleusement les résolutions du Conseil de sécurité sanctionnant la Corée du Nord. Il a également manifesté sa profonde inquiétude à l’égard de ses essais nucléaire et balistique, et l’a appelé à cesser toute provocation.
 
Après le sommet, la dirigeante sud-coréenne a assisté à un forum d’affaires ainsi qu’à une manifestation culturelle. Elle achève maintenant sa tournée qui l’a conduite aussi en Ethiopie et en Ouganda. Prochaine destination : la France. Park Geun-hye s’envolera cet après-midi pour Paris.