La 20e Assemblée nationale de la Corée du Sud a débuté il y a trois jours. Pourtant, les négociations entre les députés du pouvoir comme de l’opposition sur la composition de la nouvelle législature s’enlisent toujours.
 
Les deux camps sont particulièrement divisés concernant le choix du nouveau président de l’hémicycle. D’autant plus que le Saenuri, le parti présidentiel, n’est plus la première formation du Parlement, puisqu’il a perdu sa majorité aux élections législatives d’avril.
 
Le chef de son groupe parlementaire continue d’insister néanmoins sur le fait que traditionnellement, c’est un élu issu de la formation au pouvoir, non pas celui du premier parti, prenait la place au perchoir. Chung Jin-suk a ainsi rejeté catégoriquement la réclamation du Minjoo, qui est désormais le premier parti de l’Assemblée à un siège près. Celui-ci demande à ce que l’un de ses députés prenne le fauteuil. Le patron de son groupe au Parlement Woo Sang-ho a alors rejeté sur le Saenuri la responsabilité du blocage des négociations.
 
Autre pomme de discorde. Il s’agit cette fois d’élire les chefs des principales commissions permanentes. Selon la loi, la composition de la nouvelle législature devra être terminée d’ici le 7 juin. Mais les discussions s’annoncent toujours laborieuses.