Les représentants sud-coréen, américain et japonais pour les pourparlers à six se sont retrouvés aujourd’hui à Tokyo, pour la première fois en un mois. Objectif : faire l’état des lieux de la mise en œuvre de la résolution 2270 du Conseil de sécurité. Demain, cela fera 90 jours que cet organe sécuritaire des Nations unies l’a adoptée en réponse aux essais nucléaire et balistique que Pyongyang a effectués en janvier et en février.
Au cours de leurs discussions qui ont duré environ trois heures, les trois hommes se sont mis d’accord sur la nécessité pour leurs pays de continuer de faire pression sur Pyongyang pour qu’il se dénucléarise, plutôt que de renouer le dialogue avec lui.
Dans une conférence de presse laconique après la rencontre, le sud-Coréen Kim Hong-kyun a annoncé que lui et ses homologues étaient sur la même longueur d’onde concernant la nécessité d’amener la Corée du Nord à changer d’attitude. Pour cela, la communauté internationale doit poursuivre sa pression sur elle, et Washington ainsi que ses deux alliés asiatiques doivent encourager les autres pays à respecter les résolutions onusiennes.
Le négociateur nucléaire sud-coréen a ajouté avoir discuté aussi de la visite à Pékin du vice-président du Parti nord-coréen des travailleurs en charge des relations extérieures. Mais, selon lui, les trois pays préfèrent pour le moment attendre les résultats de son déplacement.