En visite d'Etat en France, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye et son homologue français François Hollande se sont accordés pour prendre des mesures supplémentaires, si nécessaire, afin d'amener la Corée du Nord à abandonner ses ambitions nucléaires. 

Lors de ce tête-à-tête à l'Elysée, les deux chef d'Etats se sont également penchés sur le renforcement de la coopération bilatérale en matière d'économie créative et de développement culturel. Ce sommet, 4e du genre, a eu lieu dans le cadre du 130e anniversaire des relations diplomatiques entre Séoul et Paris. Le changement climatique, la lutte contre le terrorisme ainsi que la promotion de l'enseignement des langues étrangères étaient également à l'ordre du jour.

La France qui assume la présidence du Conseil de sécurité de l'Onu à partir de ce mois, a promis d'appliquer les sanctions contre la Corée du Nord. Elle a aussi fait état de son soutien à la politique de réunification de la péninsule coréenne de Séoul.

Par ailleurs, Park et Hollande ont partagé le même avis sur le fait que les deux pays deviendraient le meilleur partenaire en faveur de l'économie créative et de la prospérité culturelle. Dans la foulée, ils ont aussi convenu d'instaurer un climat propice à la création d'emplois et de développer les nouvelles industries. 

En outre, la dirigeante sud-coréenne a affiché la volonté de son pays d'adhérer en tant qu'observateur à l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). La Corée du Sud devient ainsi la 3e nation asiatique non francophone à rejoindre cette organisation qui a vu le jour en 1974 afin de défendre le statut de langue française et la diversité culturelle. Elle est forte de 57 pays membres et de 23 observateurs.

A l'issue de leur sommet, Park et Hollande ont adopté une déclaration commune plaidant pour le développement de leur partenariat du 21e siècle orienté vers l'avenir.