Le gouvernement polonais a arrêté d’accorder des visas aux travailleurs nord-coréens. Il est le premier à avoir pris une telle mesure.
A en croire le porte-parole du ministère sud-coréen des Affaires étrangères, le gouvernement de Varsovie l'a prise en début d'année. Cho June-hyuck a alors salué les efforts de la communauté internationale pour régler la question des ouvriers nord-coréens exportés.
La nouvelle résolution du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée en mars en réponse aux essais nucléaire et balistique de Pyongyang n’en fait pas état. Mais chaque membre de l’organisation impose ses propres mesures à l’égard de ces ressortissants nord-coréens sur son territoire.
Certains pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient mènent une enquête sur eux, s’ils sont en séjour illégal ou non, ou bien ne renouvellent pas le contrat de travail avec eux.
Selon les autorités de renseignements sud-coréennes, pas moins de 58 000 nord-Coréens ont été envoyés dans une cinquantaine de pays. Ils rapporteraient environ 230 millions de dollars par an au régime communiste. Car leurs salaires seraient versés dans ses caisses.