La nouvelle législature de l’Assemblée nationale n’a pas pu inaugurer, elle non plus, sa première session, comme prévu par la loi. Cette séance devait se tenir hier afin d’élire les nouveaux président et vice-présidents du Parlement. Un désaccord entre le Saenuri, le parti présidentiel et le Minjoo, la première force de l’opposition, en est à l’origine. Point de blocage : l’appartenance du futur président de l’Assemblée ainsi que des chefs des principales commissions permanentes.
Tous les partis, au pouvoir comme de l’opposition, ont alors présenté des excuses pour ne pas avoir respecté ce délai. Et le Parti du peuple, la troisième force politique qui pourrait désormais jouer les arbitres, a proposé un modus vivendi. Selon lui, le Saenuri et le Minjoo présentent chacun leur candidat au perchoir. Puis, les députés choisiront l’un des deux par un vote libre en session plénière. Après cela, la répartition des postes de chefs de commissions permanentes sera discutée.
Le Minjoo a décidé d’accepter cette proposition en assemblée générale de ses députés, même si son patron intérimaire Kim Chong-in s’y est opposé. Le parti de Park Geun-hye l’a réfutée. Pour lui, les deux questions sont liées, il faut en discuter donc en même temps. Afin de trouver une sortie de crise, les chefs de file des trois formations se sont retrouvés hier soir. Mais ils se sont quittés bredouilles.
La loi sur le Parlement amendé en 1994 précise que sa présidence doit être élue dans un délai de sept jours après le début d’une nouvelle législature. Mais depuis, aucune Assemblée n’a respecté cette date.