Les autorités sud-coréennes mènent depuis trois jours une lutte contre les bateaux de pêche chinois illégalement présents dans les eaux « neutres », en mer Jaune. Mais aucune réaction n’a été signalée au nord du 38e parralèle.
En effet, depuis le 10 juin, la « police de patrouille conjointe », composée de l'armée et des garde-côtes sud-coréens ainsi que du commandement des Nations unies, a chassé une dizaine de navires chinois clandestins dont certains ont été repoussés vers le Nord.
Mais face à cette pénétration illégale de ceux-ci dans ces eaux, le pays communiste n’a pas réagi, ce qui soulève la possibilité que Pyongyang ait vendu à Pékin le droit de pêcherie. Sans confirmer cette éventualité, le ministère sud-coréen de la Défense a indiqué qu'une série de mesures sera prise pour éradiquer cette pratique illégale des pêcheurs chinois.