Les tractations se poursuivent au sein du Saenuri, le parti au pouvoir, entre les membres proches de la présidente de la République et les frondeurs. Deux jours après que son comité d'urgence pour la rénovation a décidé d'autoriser le retour des sept élus indépendants qui avait quitté la formation juste avant les législatives d'avril, la tension est montée d'un cran.
Parmi ces sept figure notamment, Yoo Seung-min, ancien chef du groupe parlementaire du Saenuri. Il est également considéré comme une figure emblématique de la faction anti-Park Geun-hye.
Comme on s'y attendait, cette réintégration a suscité une vive protestation chez les proches de la chef de l’Etat. Ils ont vivement critiqué le chef du groupe parlementaire actuel, Chung Jin-suk, d'avoir exercé des pressions sur le président du comité d'urgence, Kim Hee-ok, pour qu'il accepte d'organiser un vote par bulletin secret du comité en question, et dont l'issue a autorisé le retour des frondeurs.
Après ce scrution, Kim a suspendu toutes ses activités, en guise de protestation contre « l'attitude autoritaire » de Chung et envisagerait même de démissionner de ses fonctions. Une rencontre entre les deux hommes est prévue demain.
Face à ces conflits internes du parti au pouvoir, les formations de l'opposition l'ont appelé d'une voix à mettre fin à cette querelle politicienne pour qu'il se concentre sur les dossiers en suspens, notamment ceux qui sont liés à la vie du peuple.