Le Dialogue pour la coopération en Asie du Nord-est, mieux connu sous le sigle anglais NEACD, s’ouvre aujourd’hui à Pékin. C’est sa 26e édition. Elle durera jusqu’à jeudi.
En règle générale, le chef ou son adjoint de la délégation des six pays impliqués dans les pourparlers sur les programmes nucléaires nord-coréens y participent. D’où son surnom de « mini-pourparlers à six ». Des experts indépendants sont aussi présents. La Corée du Nord y prendra part pour la première fois depuis quatre ans. Son représentant est déjà arrivé hier dans la capitale chinoise. Il s’agit de Choe Son-hui, qui est la directrice adjointe pour les affaires américaines au ministère des Affaires étrangères et la numéro deux de la délégation de son pays pour les négociations à six.
Séoul, Washington et Tokyo envisagent de faire de ce forum une nouvelle occasion de transmettre un message à Pyongyang. Ils doivent de nouveau l’appeler à abandonner ses ambitions nucléaires. De leur côté, la Chine et la Russie doivent continuer d’insister sur la nécessité de renouer le dialogue avec lui, tout en réaffirmant leur détermination à appliquer les sanctions onusiennes contre le Nord.
L’attention est portée sur l’éventuel contact intercoréen ou nord-coréano-américain en marge de cette conférence. Mais un responsable gouvernemental sud-coréen prévoit que cela est peu probable.
La Corée du Sud est représentée par le chef adjoint de sa délégation pour les pourparlers à six Kim Kun.