Comme on s'y attendait, la Corée du Nord a vivement contesté la décision des Etats-Unis de sanctionner son dirigeant. Le Trésor américain a en effet publié hier matin sa liste noire comprenant 15 personnes, dont Kim Jong-un, et 8 entités nord-coréennes responsables d’actes de violations des droits de l'Homme.
Le ministère nord-coréen des Affaires étrangères a publié un communiqué le soir même. En qualifiant ce dispositif de déclaration de guerre, le texte condamne le gouvernement américain pour « avoir dépassé la ligne rouge en calomniant la dignité suprême » et appelle au retrait immédiat de cette mesure.
Pyongyang a également déclaré que tous les canaux diplomatiques avec Washington seraient immédiatement fermés. Il a aussi menacé de traiter désormais tous les dossiers entre les deux pays selon la loi appliquée en cas de guerre, en promettant des ripostes musclées.
A Séoul, le ministère de la Réunification a exhorté la Corée du Nord à prendre au sérieux la détermination de la communauté internationale à éclaircir la responsabilité d'atteintes aux droits humains et ses avertissements.
Pendant ce tepms-là, Kim Jong-un s'est recueilli devant le mausolée du palais du soleil à Pyongyang à l'occasion du 22e anniversaire du décès de son grand-père et fondateur du régime, Kim Il-sung. Il s'agit d'un rite annuel que le jeune leader respecte depuis son arrivée au pouvoir en 2011.