Le président de l’Assemblée nationale a été invité aujourd’hui à s’exprimer lors d’un débat organisé à Séoul par le « Kwanhun Club », une importante association de journalistes sud-coréens.
 
La question de la révision constitutionnelle a dominé le débat. Chung Sye-kyun a alors annoncé souhaiter la mener avant la fin de son mandat, qui expirera en juin 2018, ou avant la fin de la législature actuelle en 2020 au plus tard.
 
Pour lui, le moment est venu maintenant d’amender cette loi fondamentale, car cela fait déjà une dizaine d’années que les sud-Coréens s’y sont intéressés et que la classe politique a commencé à en parler. La Constitution a été promulguée en 1948 et révisée pour la dernière fois en 1987.
 
Concernant les grandes lignes de la réforme, le numéro un du Parlement a souhaité que la Constitution soit révisée en premier lieu de façon à changer les structures du pouvoir. Il a alors indiqué sa préférence pour l’élection du président de la République pour un mandat de quatre ans renouvelable. La durée actuelle du mandat est de cinq ans non renouvelable.