C’est aujourd’hui que le forum régional de l’Asean sur la sécurité (FRA) s’ouvre à Vientiane, la capitale du Laos. C’est le plus important forum multilatéral de la région Asie-Pacifique consacrée aux questions de sécurité. Il compte plus de 50 Etats membres dont les six pays impliqués dans les pourparlers sur les programmes nucléaires de Pyongyang. Les chefs de la diplomatie de ces six nations doivent donc s’y retrouver.
A la fin des discussions, une déclaration présidentielle sera publiée. La Corée du Sud concentre ses efforts diplomatiques pour qu’elle prenne en compte aussi de la ferme détermination des Etats membres à presser Pyongyang de renoncer à ses ambitions nucléaires.
Son ministre des Affaires étrangères Yun Byung-se et le secrétaire d’Etat américain John Kerry ont d’ailleurs convenu d’adopter une position commune face à ce dossier. Les deux hommes se sont entretenus hier. A cette occasion, ils se sont également engagés à renforcer la communication avec Pékin dans le projet d’installer le bouclier antimissile américain THAAD sur le sol sud-coréen. Yun a également rencontré son homologue japonais Fumio Kishida.
Pendant ce temps, les chefs de la diplomatie chinoise et nord-coréenne se sont eux aussi rencontrés à deux seuls et dans une ambiance amicale. Lors de l’édition 2015 du forum, les deux alliés n’avaient pas eu un tel entretien. Leurs relations étaient alors plus ou moins tendues.
La Chine a cependant déclaré que les fondations de sa politique nord-coréenne seront maintenues telles qu’elles sont. C’est-à-dire qu’il fallait dénucléariser la péninsule, et pour cela renouer le dialogue ainsi que les négociations.
Le ministre nord-coréen, Ri Yong-ho, doit s’exprimer aujourd’hui sur les pressions internationales en matière du dossier nucléaire de son pays.