Le forum régional de l’Asean sur la sécurité (FRA) s’est ouvert aujourd’hui à Vientiane, la capitale du Laos. Les ministres des Affaires étrangères de 27 pays dont les six impliqués dans les pourparlers sur les programmes nucléaires nord-coréens se sont retrouvés dans l’après-midi. Le dossier nucléaire de Pyongyang et les questions sécuritaires ainsi que politiques qui préoccupent les nations de la région Asie-Pacifique dominent leurs discussions. Le gouvernement sud-coréen concentre ses efforts diplomatiques pour faire inclure à la déclaration présidentielle la ferme détermination à presser le régime de Kim Jong-un d’abandonner ses ambitions nucléaires. Ce texte doit être adopté à la fin de la conférence.
Pyongyang fait de même. La teneur exacte des discussions n’est pas encore connue. Mais il semblerait que le ministre nord-coréen Ri Yong-ho aurait une fois encore affirmé que le Nord détiendrait désormais des armes atomiques. Il aurait aussi dénoncé la politique hostile des Etats-Unis à l’égard de son pays. Sa délégation pourrait donner une conférence de presse afin de faire connaître sa position.
L’attention se porte aussi sur les déclarations de la Chine et de la Russie sur la question nucléaire nord-coréenne. Car ces deux pays s’opposent farouchement au projet de déployer le bouclier antimissile américain THAAD dans le sud de la péninsule face aux menaces nucléaire et balistique de Pyongyang.
Pendant ce temps, le ministre sud-coréen Yun Byung-se a rencontré plusieurs de ses homologues pour demander leur coopération. Mais il paraît difficile de faire accepter la position de Séoul au Laos, qui assume cette année la présidence du FRA. Car il est plutôt favorable au régime communiste.