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Politique

Femmes de réconfort : création de la Fondation pour la réconciliation et la guérison

Write: 2016-07-28 13:40:23Update: 2016-07-28 13:50:07

Femmes de réconfort : création de la Fondation pour la réconciliation et la guérison

La fondation pour venir en aide aux anciennes femmes de réconfort a officiellement vu le jour ce jeudi. C’est le fruit de l’accord entre les gouvernements sud-coréen et japonais parvenu en décembre 2015. Baptisée « Fondation pour la réconciliation et la guérison », elle est dirigée par Mme Kim Tae-hyun qui est professeur émérite de l’université de jeunes femmes de Sungshin à Séoul.
 
Pourtant, la manière de soutenir concrètement ces victimes n’a pour le moment pas été décidée. Le moment où le Japon va verser les fonds promis, qui s’élèvent à un milliard de yens, non plus. A cela s’ajoute la possibilité que Tokyo renouvelle sa demande de retirer la statue d’une jeune fille représentant une femme de réconfort, dressée en face de l’ambassade du Japon à Séoul.
 
Par conséquent, une partie des anciennes « wianbus » ainsi que des ONG qui militent pour leurs droits continuent de demander les excuses officielles de Tokyo, des indemnités ainsi que la punition des responsables.
 
Le terme « femme de réconfort » désigne les quelques 200 000 jeunes femmes qui ont été esclaves sexuelles pour des soldats japonais durant la première moitié du 20e siècle. Parmi elles, il y avait des Chinoises, des Philippines, des Indonésiennes ou encore des Hollandaises, mais la plupart étaient Coréennes. Il n’en reste que 40 en vie sur les 238 enregistrées sur la liste gouvernementale des victimes de ces infamies.

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