Alors que la Cour constitutionnelle a rendu hier son verdict selon lequel la loi anticorruption dite Kim Young-ran est conforme à la Constitution, tous les partis politiques se sont prononcés favorables à cette décision. Ils ont également affirmé jouer un rôle leader dans la lutte contre la corruption. Plus de quatre millions de fonctionnaires, enseignants publics et privés, professionnels des médias seront concernés.
Le Saenuri, le parti au pouvoir, a déclaré respecter la décision des sages tout en assurant vouloir minimiser les éventuels impacts négatifs de la loi sur l'économie du pays.
Dans le camp d'en face, le Minjoo, la première force d'opposition, s'est dit rassuré de voir prendre fin une longue polémique autour de ce dispositif. En effet, le projet de loi avait été déposé en 2012 à l'Assemblée nationale. La formation de centre-gauche a promis de continuer à recueillir l'opinion publique pour réformer la loi si nécessaire, même après son entrée en vigueur.
Le Parti du peuple, la deuxième formation d'opposition, a pour sa part souhaité voir disparaître les pratiques malsaines telles les pots-de-vin. Il a pourtant réaffirmé la nécessité de prendre des mesures destinées à minimiser des pertes que les agriculteurs ou les pêcheurs pourraient subir à cause de cette mesure.
De son côté, le Parti de la justice, une formation progressiste, a salué « un premier pas vers une société transparente » tout en déplorant toutefois que les députés ne soient pas concernés par la loi.