Le gouvernement russe s'est déclaré disposé à poursuivre son accueil de travailleurs nord-coréens, une décision loin d'être conforme aux efforts de la communauté internationale pour restreindre l'afflux de ces derniers.
C'est ce qu'on a appris aujourd'hui de Radio Free Asia. Selon la radio américaine, le Bureau d'immigration russe affilié au ministère de l'Intérieur a précisé n’avoir aucune intention de suspendre l'importation de la main d'oeuvre nord-coréenne. Il a également fait référence à un accord sur les activités du travail provisoires signé avec Pyongyang le 31 août 2007.
On a également appris que le bureau russe chargé des immigrants avait émis 17 500 permis de travail aux travailleurs nord-coréens. Un chiffre qui contraste par rapport à certains pays d'Europe dont Malte et la Pologne qui renvoient actuellement les nord-Coréens dans leur pays d'origine, sous réserve de refus de renouvellement de leurs visas.
Par ailleurs, les voix s'élèvent auprès des ONG pour la protection des droits de l'Homme. Ils pointent du doigt l'exploitation excessive de ces nord-Coréens qui sont maltraités et placés sous haut contrôle et surveillance à l'étranger.