En visite en Corée du Sud depuis hier, le directeur de l'Agence de défense antimissile américaine a répondu aujourd’hui aux journalistes au sujet du système américain de défense antimissile à haute altitude (THAAD) qui va être déployé prochainement dans la partie sud de la péninsule coréenne.
 
En premier lieu, James Syrin a assuré la sécurité du système. Selon lui, parmi les sites où sont déjà installés les radars du THAAD se trouvent des endroits à haute intensité démographique, mais aucun accident ne se serait produit en dix ans. Le vice-amiral a également coupé court à l’allégation selon laquelle son taux d’interception serait exagéré. Il a avancé que lors des 13 essais précédents, le dispositif n’avait jamais manqué sa cible. Et d’ajouter que l’armée américaine procèdera l’année prochaine à un test visant à intercepter un engin d’une portée supérieure à 3 000 km, comme celle du Musudan nord-coréen.
 
En ce qui concerne l’hostilité affichée par la Chine et la Russie vis-à-vis de ce projet, James Syrin a réaffirmé qu’il s’agissait d’un moyen de défense contre le régime de Kim Jong-un, et que le THAAD ne fait pas partie du MD, le bouclier antimissile américain.
 
En revanche, le haut gradé américain n’a pas présenté de documents appuyant ses affirmations pour des raisons confidentielles.