Le vice-ministre sud-coréen des Affaires étrangères a fait une visite surprise hier à Pékin, en amont du sommet du G20 qui se tiendra les 4 et 5 septembre à Hangzhou, dans la province chinoise de Zhejiang.
 
Dès son arrivée, Lim Sung-nam a rencontré son homologue chinois Liu Zhenmin. Ils ont coordonné la position de leur gouvernement respectif sur les thèmes abordés lors de ce rassemblement international.
 
En particulier, les deux hauts diplomates se sont entendus sur l'organisation et le calendrier d'un tête-à-tête entre Park Geun-hye et Xi Jinping en marge de ce sommet du G20.
 
Le ministère chinois des Affaires étrangères a fait allusion à la rencontre entre les dirigeants des deux pays voisins, en affirmant que cette éventualité est un événement tout à fait normal à l'occasion de ce grand regroupement de leaders.
 
Au cours des discussions avec son interlocuteur chinois, l'officiel sud-coréen a martelé que le déploiement du bouclier de défense antimissile américain (THAAD) dans le sud de la péninsule ne visait qu'à contrer les menaces nord-coréennes. Et d'ajouter qu'il ne nuirait donc jamais à l'intérêt stratégique de sécurité de la Chine. Dans la foulée, il a souligné que force serait pour Séoul et Pékin de conjuguer davantage leurs efforts afin de dénouer la crise nucléaire nord-coréenne.
 
De l'avis des experts, le résultat du prochain sommet entre la Corée du Sud et la Chine pourrait servir de tournant décisif en vue de remettre sur les rails leurs relations détériorées sur fond de conflit autour de l'instauration de la batterie américaine.