Fin de « Ulchi Freedom Guardian ». Ces manœuvres militaires annuelles que la Corée du Sud et les Etats-Unis effectuent se sont achevées aujourd’hui. Elles avaient débuté le 22 août cette année.
Environ 75 000 soldats, 50 000 sud-Coréens et 25 000 Américains y ont été mobilisés pour faire l’état des lieux de la posture défensive combinée des deux alliés. Cette année aussi, « Oplan 5015 », un plan d’opération militaire qu’ils avaient signé en 2015 y a été appliqué. Il prévoit, entre autres, de frapper de manière préventive les sites nucléaires et balistiques nord-coréens en cas d’urgence.
Neuf Etats qui fournissent des contingents au Commandement des Nations unies y ont pris part eux aussi. Parmi eux figurent l’Australie, le Canada, la Colombie et la Nouvelle-Zélande, entre autres.
Sans surprise, cette année encore, la Corée du Nord y a réagi vigoureusement. Le premier jour de l’exercice, elle a en effet menacé de lancer une frappe nucléaire préventive si Séoul et Washington « esquissent le moindre geste agressif ». Et deux jours plus tard, elle a tiré un missile balistique depuis un sous-marin.