Coup d’envoi aujourd’hui du « Dialogue de sécurité de Séoul », connu sous son sigle anglais « SDD ». Ce forum public-privé international est organisé par le ministère de la Défense jusqu’à demain. Cette année, c’est sa cinquième édition.
 
Pas moins de 300 experts et responsables de la diplomatie et de la sécurité nationale venant de 34 pays dont la Corée du Sud et de cinq organisations internationales s’y sont retrouvés. Au centre des discussions : les préoccupations sécuritaires de la planète, en particulier le dossier nucléaire nord-coréen.
 
Cette année, l’Ouganda, l’un des pays amis de la Corée du Nord, et l’Ethiopie y participent pour la première fois. En revanche, la Chine qui y dépêchait chaque année plusieurs de ses responsables de la défense a envoyé seulement des experts, et ce peut-être afin de manifester son mécontentement à l’égard de l’installation prévue du THAAD sur le territoire sud-coréen.
 
La présidente Park Geun-hye, actuellement à Vientiane, a adressé un message vidéo à la cérémonie d’ouverture. Elle y a affirmé que son gouvernement conduirait la Corée du Nord à abandonner à terme ses ambitions nucléaires, en étroite collaboration avec la communauté internationale.
 
Le Premier ministre Hwang Kyo-ahn et le ministre de la Défense Han Min-koo ont, quant à eux, pris la parole devant le forum. Les deux hommes ont tenu des propos identiques à ceux de la chef de l’Etat.