La présidente Park Geun-hye conclut aujourd’hui sa tournée par un sommet avec son homologue laotien Bounnhang Vorachith à Vientiane. Un périple qui l’a conduite aussi à Vladivostok et à Hangzhou. Une semaine marathon pour elle.
Hier, lors du sommet de l’Asie de l’Est, toujours dans la capitale du Laos, la dirigeante sud-coréenne a insisté sur la gravité de la menace nord-coréenne. Elle a alors évoqué le fait que cette année, le régime de Kim Jong-un a tiré un total de 22 missiles balistiques à 14 reprises après son quatrième essai nucléaire en janvier, soit un nombre plus important que celui des engins lancés pendant les 18 ans de règne de son père défunt Kim Jong-il. Et d’ajouter que cela représente bel et bien une « menace existentielle » pour les sud-Coréens. Dans la foulée, Park a averti que si la communauté internationale ne parvient pas à le dissuader de poursuivre ses programmes nucléaires et balistiques, elle finira par le regretter.
A la fin de leurs discussions, les chefs d’Etat ou de gouvernement réunis ont adopté une déclaration inédite sur la non-prolifération condamnant la Corée du Nord. Dans ce texte, ils expriment leur inquiétude profonde à l’égard de ses essais nucléaires et balistiques, et l’appellent à les abandonner ainsi qu’à s’acquitter de ses obligations internationales.
La locataire de la Maison bleue doit rentrer ce soir.