Condamnation unanime de la classe politique sud-coréenne. Le parti au pouvoir comme les forces de l’opposition n’ont pas tardé à réagir eux non plus.
 
Au Saenuri, son conseil suprême a été convoqué d’urgence. Le premier porte-parole de cette formation de Park Geun-hye a affirmé que la nouvelle provocation atteint la paix et la stabilité dans la péninsule et constitue un défi à la communauté internationale comme à l’humanité. Selon Yeom Dong-yeol, une riposte immédiate et ferme est nécessaire dans un premier temps. Le gouvernement sud-coréen devra ensuite travailler étroitement non seulement avec les Nations unies, mais également avec les pays concernés par la question coréenne afin de préparer les mesures coordonnées efficaces.
 
Dans le camp d’en face, la nouvelle patronne du Minjoo, la première force de l’opposition, de centre-gauche, a tenu elle aussi une conférence consacrée à la sécurité nationale. A cette occasion, Choo Mi-ae s’est exprimée sans détour. Selon elle, le régime de Kim Jong-un doit bien comprendre qu’il n’y a rien à obtenir en menaçant la paix. Et sa formation ne peut pas voir le Nord posséder l’arme atomique.
 
Même tonalité dans la réaction du Parti du peuple, la deuxième formation de l’opposition. Son président intérimaire Park Jie-won a lui aussi dénoncé vivement la nouvelle escalade nucléaire.