La présidente sud-coréenne consacre son week-end à préparer une mesure de riposte contre le 5e essai nucléaire nord-coréen alors que l'Etat se tient de facto en alerte.
Park Geun-hye a été briefée aujourd'hui par ses conseillers et les autorités chargées de la sécurité nationale sur la situation suite à la nouvelle provocation nord-coréenne. En parallèle, elle observe les réactions de la communauté internationale alors que le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé ses travaux en réponse à ce défi de Pyongyang.
La chef de l'Etat sud-coréen avait eu, hier, une série de consultations par téléphone avec le président américain Barack Obama et le Premier ministre japonais Shinzo Abe. Elle pourrait faire de même avec ses homologues d'autres pays voisins comme la Chine et la Russie.
Par ailleurs, la chef de l'Etat sud-coréen avait farouchement condamné le 5e essai nucléaire nord-coréen, le 2e du genre cette année, en le qualifiant de mépris de la communauté internationale.
Park Geun-hye a réagi ainsi lors d'une cellule d'urgence qu'elle avait convoqué hier juste après son retour anticipé à Séoul du Laos où elle participait à une série de réunions avec les leaders de l'Association des pays du sud-est asiatique (Asean).
Pour la chef de l'Etat, une telle provocation joue avec la patience de la Corée du Sud et de la communauté internationale. L'inconscience du leader nord-coréen Kim Jong-un principalement préoccupé par le maintien de son assise serait hors de contrôle.
Du coup, Park a plébiscité une plus large réaction face à cette menace nord-coréenne tant au niveau national que sur la scène internationale, de sorte qu'une nouvelle sanction plus alourdie que celles existantes soit infligée contre l'Etat ermite. Elle a ainsi appelé le Conseil de sécurité nationale à se tenir sur le qui-vive permanant et l'armée à renforcer sa capacité de défense et sa force de dissuasion étendue dont le parapluie nucléaire américain. Selon elle, ces préparatifs amèneraient à anéantir toutes les bravades du pays communiste.