Alors que le Conseil de sécurité de l'ONU est à pied d'œuvre pour l'adoption d'une nouvelle sanction condamnant le dernier essai nucléaire nord-coréen, le plus puissant à ce jour, le ministère sud-coréen des Affaires étrangères recourt à tous ses canaux diplomatiques disponibles. L'objectif est de se procurer une entraide étroite visant à durcir les mesures coercitives supplémentaire contre le régime communiste.
Son ministre Yun Byung-se a tenu hier une série de consultations téléphoniques avec les Etats-Unis, le Japon et l'Union européenne. Il a aussi téléphoné tôt ce matin à son homologue français Jean-Marc Ayrault. A cette occasion, il a appelé la France, un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, à joindre l'initiative d'adopter des sanctions plus fermes et sérieuses en réponse au 5e test nucléaire de Pyongyang.
Yun cherche aussi à discuter avec son homologue de la Nouvelle-Zélande qui préside l'organe sécuritaire onusien pour le mois de septembre.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie sud-coréenne a laissé entendre aux journalistes qu'une plus large pression serait exercée sur le régime de Kim Jong-un pour qu'il paye son inconscience maniaque.
Pour rappel. Le ministère s'est réuni hier soir en urgence quelques heures après que le Nord a confirmé avoir mené avec succès son test d'explosion nucléaire. Il s'est engagé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour amener le conseil onusien à approuver une nouvelle résolution plus durcie, tout en poussant chaque nation à adopter ses propres sanctions fermes contre Pyongyang.
En parallèle, Séoul envisage de profiter d'une assemblée générale de l'ONU devant s'ouvrir à la mi-septembre pour entreprendre des consultations bilatérales et multilatérales.