L’armée sud-coréenne redouble de vigilance face à une éventuelle provocation supplémentaire de Pyongyang. Elle considère que le Nord peut chercher à faire monter davantage les tensions militaires. Il pourrait s’agir de violer la frontière maritime intercoréenne (NLL) en mer Jaune, de tirer des obus avec son artillerie côtière, d'envoyer des drones survoler le Sud ou encore de brouiller ses GPS.
 
Selon le renseignement de Séoul, la dictature communiste a récemment renforcé les exercices de ses unités d’artillerie proches de la frontière intercoréenne.
 
L’armée sud-coréenne a aussi dévoilé sa stratégie de riposte à l’éventuelle attaque nucléaire nord-coréenne. Elle est composée de trois axes : le « Kill Chain » ou le système de frappe balistique préventive, puis le « KAMD », le système antimissile sud-coréen et enfin le «KMPR », les sanctions et les représailles dites massives. Ce troisième pilier consiste à tirer une grande quantité de missiles capable de frapper des cibles avec un haut niveau de précision ou bien à mobiliser une brigade spéciale pour éliminer les dirigeants nord-coréens, dont Kim Jong-un.
 
En plus de cela, des concertations Séoul-Washington sont en cours sur la possibilité de déployer en permanence près de la péninsule des armes stratégiques américaines, dont des bombardiers transportant des armes atomiques.