Après le cinquième test nucléaire de Pyongyang, Séoul poursuit ses démarches diplomatiques auprès des pays membres du Conseil de sécurité de l’Onu. Objectif : obtenir de la communauté internationale les mesures les plus fortes possibles en réponse à cette nouvelle provocation.
Le ministre des Affaires étrangères Yun Byung-se a téléphoné hier cette fois à son homologue britannique Boris Johnson. Il a exhorté le Royaume-Uni, membre permanent du Conseil, d'apporter sa coopération afin que celui-ci puisse imposer rapidement de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord. Yun a annoncé s’attendre à ce que les deux pays travaillent étroitement sur la situation humanitaire aussi au nord de la péninsule.
Le chef de la diplomatie britannique a alors évoqué le fait qu’aussitôt après l’essai nucléaire de vendredi dernier, son pays avait convoqué l’ambassadeur nord-coréen à Londres pour lui faire part de ses vives protestations. Johnson s’est engagé en même temps à jouer un rôle nécessaire pour que l’organe sécuritaire vote une nouvelle résolution, impose des sanctions efficaces et mette davantage la pression sur le régime de Kim Jong-un.
Les deux hommes en ont profité pour décider de tenir au début 2017 le « Dialogue stratégique » entre leurs pays. C’est la première fois que les deux hommes ont eu une conversation téléphonique, depuis que Boris Johnson a été nommé à son poste en juillet dernier.