Alors que la Corée du Sud et le Japon sont parvenus l’année dernière à un accord sur le dossier des femmes de réconfort, les livres d’Histoire de l’archipel ne mentionnent toujours pas le caractère forcé de cet esclavage sexuel perpétré par l’armée impériale nipponne durant la Seconde guerre mondiale.
C’est ce qu’a révélé aujourd’hui Kim Byeong-wook, député du Minjoo, la première force d’opposition, à l’issue d’une séance de l’audit parlementaire en dévoilant un rapport déposé par la fondation sur l’Histoire de l’Asie du Nord-est.
Selon ce document, les 11 manuels scolaires approuvés par Tokyo cette année ne précisent pas que l’armée japonaise a planifié la mobilisation sous la contrainte des « wianbus ». Ces ouvrages ne mentionnent pas non plus le fait que le Premier ministre japonais a exprimé ses excuses et repentir dans l’accord en question, en évitant ainsi d’expliciter la responsabilité du gouvernement nippon dans cette exaction.