Le commandement chargé de la lutte contre les cyber-attaques, placé sous l’autorité du ministère sud-coréen de la Défense, a été piraté le mois dernier. Cette attaque a endommagé son serveur central qui assure la sécurité de quelque 20 000 ordinateurs utilisés au ministère de la Défense et par l’Armée. L’administration militaire a arrêté le serveur en question afin d’évaluer les dégâts de ses installations informatiques.
Par souci de sécurité, les ordinateurs militaires utilisent un intranet classé confidentiel et un réseau permettant de se connecter à Internet. C’est ce dernier qui a été victime de piratage informatique. Par conséquent, des informations confidentielles échangées via des ordinateurs militaires ou des comptes e-mails de soldats auraient pu faire l’objet d’une fuite.
Les autorités militaires mènent actuellement une enquête pour déterminer l’éventuel lien entre cet incident et les cyber-attaques que le régime nord-coréen envisagerait de perpétrer à l’occasion du 70e anniversaire de la création du Parti des travailleurs, le 10 octobre prochain.