L’audit parlementaire est effectué parfois hors des frontières. C’était le cas de celui de l’ambassade de Corée du Sud auprès des Nations unies hier. Seuls les élus de l’opposition l’ont mené. Et l’éventuelle candidature de Ban Ki-moon à la Maison bleue en a constitué le cœur. L'actuel patron des Nations unies quittera son poste à la fin de l'année après deux mandats de cinq ans.
Le Saenuri souhaiterait alors le voir être son candidat à la présidentielle de décembre 2017. L’intéressé n’a jamais annoncé officiellement son intention de briguer la présidence de son pays. Malgré cela, il reste le grand favori des sondages. L’opposition en est fort mécontente.
Du coup, elle a mis en avant hier que son éventuelle candidature violait la résolution concernée de l’assemblée générale des Nations unies. Selon ce texte, un secrétaire général sortant de l’Onu ne doit pas accepter de poste gouvernemental d’un Etat membre aussitôt après son mandat. Celui-ci ne doit pas le lui proposer non plus. Car il dispose d’informations secrètes sur chaque pays membre. L’ambassadeur Oh Joon a alors affirmé que la résolution en question n’est qu’une recommandation.
Hier, l’opposition a épinglé aussi l’accord Séoul-Tokyo sur les femmes de réconfort. Pour ses parlementaires, ce pacte risque d’amener le Japon à déclarer à la communauté internationale s’être acquitté de son devoir à remplir en tant que criminel de guerre.
Cela dit, le représentant sud-coréen à l’Onu a répondu que ce traité avait seulement mis fin aux contentieux historiques bilatéraux entre la Corée du Sud et le Japon. Mais la question peut continuer d’être discutée au sein des organisations internationales comme les Nations unies comme les violences sexuelles à l’égard des femmes en temps de guerre.