Poursuite de l’audit parlementaire. Au lendemain du retour aux travaux des députés du Saenuri au pouvoir, 12 commissions permanentes l’ont effectué.
Comme attendu, l’opposition s’en est prise au gouvernement et le parti présidentiel l’a défendu. La première a remis en question la procédure de création des deux fondations MI-R et K-Sports. Des fondations qui ont été établies à l’aide de donations de conglomérats. Elle a également accusé le député Saenuri Choi Kyung-hwan d’avoir abusé de son influence lorsqu’il a été ministre des Finances pour faire embaucher l’un des stagiaires de son bureau par SBC, l’entreprise publique qui aide les PME.
Pour sa part, le Saenuri a évoqué le fait que Choi avait nié le fait et demandé d’attendre les résultats du procès en cours sur cette affaire.
Les accusations réciproques se sont multipliées dans les autres dossiers qui fâchent. Il s’agit notamment de l’autopsie du corps du militant paysan Baek Nam-ki. Le tribunal a accepté la demande d’examen médico-légal. Alors, les élus de l’opposition ont insisté sur la nécessité pour le juge concerné de s’expliquer en personne devant eux. Ce à quoi sont opposés leurs collègues du Saenuri.