Nouvelle affaire de défection de l’élite nord-coréenne. Il s’agit cette fois d’un haut responsable du ministère de la Santé, détaché à la représentation du pays communiste à Pékin. Il se serait évadé fin septembre avec sa famille, puis aurait demandé asile au Sud. Ils y seraient déjà arrivés et seraient interrogés en ce moment par les autorités concernées.
A en croire une source bien informée du régime de Kim Jong-un, le nouveau déserteur a été le chef de la première Direction du ministère, qui est en charge de la clinique Bonghwa et de l’hôpital Namsan, tous deux situés à Pyongyang. La première s’occupe du jeune leader et de sa famille, la seconde d’autres hauts dirigeants du pays. Son poste est considéré comme celui de pouvoir, puisqu’il disposerait d’informations secrètes sur l’état de santé de l’homme fort du pays.
Sa fuite a eu lieu, alors que la surveillance a été renforcée après celle du numéro deux de l’ambassade nord-coréenne à Londres Thae Yong-ho en juillet. Celui-ci est lui aussi passé au Sud. Ces défections successives peuvent montrer que la solidarité des élites nord-coréennes envers le régime s’effrite.