Le gouvernement et le Saenuri ont décidé d’avancer l’établissement des trois principaux axes de la stratégie de l’armée en vue de neutraliser les provocations nucléaires et balistiques de Pyongyang. Ainsi il sera achevé au début des années 2020 au lieu du milieu, initialement prévu. Ces trois piliers sont le « Kill Chain » ou le système de frappe balistique préventive, puis le « KAMD », le système antimissile sud-coréen, et enfin le «KMPR », les sanctions et les représailles dites massives.
 
Pour ce faire, l’exécutif et le parti présidentiel ont convenu de refléter leur décision sur le budget de l’Etat pour l’année prochaine, dont l’examen parlementaire va commencer bientôt. Ils pensent notamment aux dépenses nécessaires afin d’acquérir plus tôt que prévu, les Taurus, des missiles guidés air-sol à longue portée.
 
Ces décisions sont intervenues aujourd’hui au cours des concertations entre les représentants de l’exécutif et la formation de Park Geun-hye concernant le renforcement des capacités de défense du pays face à la menace nucléaire de Pyongyang.
 
Selon le directeur du comité politique du Saenuri qui les a annoncées, il faudrait 200 à 300 milliards de wons de plus pour avancer d’un an le projet.