Les principaux partis du pays se sont retourvés afin de lancer les discussions sur la nomination d’un procureur indépendant sur l’affaire Choi Soon-sil. Il s’agit d’une confidente intime de longue date de la présidente Park Geun-hye. Elle est soupçonnée de trafic d’influence sur de nombreux dossiers importants. Mais ils ne sont pas arrivés à trouver un terrain d’entente.
Le Saenuri, le parti au pouvoir, a plaidé pour le système du procureur indépendant existant. Dans ce cas, la chef de l’Etat nomme l’investigateur. En revanche, le Minjoo, la première force d’opposition, a appelé à l’introduction d’un régime spécial.
Dans la foulée, la patronne du Minjoo a annoncé aujourd’hui l’arrêt provisoire des négociations. Choo Mi-ae a demandé la démission de tous les officiels liés à Choi Soon-sil, ainsi que la présentation d’excuses par le parti présidentiel devant les citoyens.
Le président du groupe parlementaire du Saenuri, Chung Jin-suk, a pour sa part fait savoir que lui et ses homologues des deux formations d’opposition avaient décidé de se rencontrer au début de la semaine prochaine afin de trouver une issue à la crise actuelle, en présence du président du Parlement, Chung Sye-kyun. Et d’ajouter que son parti s’était déjà excusé auprès des citoyens, en appelant à une réorganisation entière de l’équipe présidentielle ainsi que celle du gouvernement.
Concernant le système actuel de sélection du procureur indépendant, Chung a précisé que la présidente de la République doit choisir l’un des deux candidats proposés en consensus par les partis du pouvoir comme de l’opposition. Il a ajouté qu’il ne comprend pas donc pourquoi l’opposition est contre cette idée.