Hier, Séoul a annoncé la relance des négociations avec Tokyo en vue de conclure un accord bilatéral de sécurité générale d'informations militaires (GSOMIA). Et aujourd’hui, le ministre de la Défense a expliqué devant la commission compétente du Parlement, que c’était en raison de la nécessité de renforcer la coopération sécuritaire avec le Japon.  La Corée du Sud a signé jusqu’à présent ce pacte militaire avec 32 pays.
 
Tous les partis d’opposition se sont dressés contre cette décision. Le président du groupe parlementaire du Minjoo, la première force d’opposition, Woo Sang-ho, a qualifié cette démarche d’inacceptable en affirmant que sa formation empêcherait ce projet de concert avec les autres partis de l’opposition.
 
Même tonalité chez le Parti du peuple, la troisième formation. Son président intérimaire, Park Jie-won, a indiqué que la Corée du Sud était déjà en train d’échanger des renseignements militaires avec l’archipel en vertu de l’accord trilatéral entre Séoul, Washington et Tokyo. La conclusion d’un pacte bilatérale pourrait épauler la résurrection du militarisme nippon.