Le ministère sud-coréen de la Défense a rejeté aujourd'hui les allégations selon lesquelles des proches de la présidente Park Geun-hye auraient exercé une influence dans la décision du déploiement du système américain de défense antimissile à haute altitude (THAAD) sur la péninsule coréenne.
C'est le député du parti de la Justice, Kim Jong-dae, qui a soulevé ces doutes. Selon cet élu de l’opposition, le fabricant américain de ce bouclier antimissile, Lockheed Martin, aurait contacté au mois de juillet dernier, des proches influents de la chef de l'Etat.
Selon le porte-parole du ministère, le commandant des forces combinées Corée-USA à l'époque, Curtis Scaparrotti, a fait la proposition de l'installation du THAAD au ministre sud-coréen de la Défense en février dernier. Suite aux négociations bilatérales régulières et officielles, son déploiement sur la péninsule coréenne a été fixé le 8 juillet dernier.