Le remaniement du gouvernement a fait réagir toute la classe politique. Mais celle-ci est partagée.
Le porte-parole du Saenuri au pouvoir l’a salué. Selon Kim Sung-won, les nominations d’aujourd’hui témoignent de la détermination ferme de la chef de l’Etat à « normaliser l’appareil de l’Etat » en crise. Dans la foulée, il a exhorté l’opposition à afficher, elle aussi, une attitude responsable et à apporter sa coopération.
Cela dit, un groupe d’élus qui ne sont pas fidèles à Park Geun-hye a mis en cause la procédure de nomination. Il a alors déploré que celle-ci ait choisi ses nouveaux ministres sans se concerter avec le Parlement.
Les deux principales forces du camp d’en face ont quant à elles réagi violemment et manifesté leur désespoir. La patronne du Minjoo, Choo Mi-ae, a indiqué que la locataire de la Maison bleue cherchait à former un « second gouvernement Choi Soon-sil ». Le président de son groupe parlementaire Woo Sang-ho a fait part de son désespoir et qualifié Park de dominatrice.
Quant au chef intérimaire du Parti du peuple Park Jie-won, il a estimé que le remaniement risquerait d'amener les sud-Coréens à organiser de plus fortes veillées aux bougies pour demander sa destitution ou sa démission.