Park Geun-hye a choisi hier Kim Byong-joon comme son nouveau Premier ministre. Contrairement à la coutume, celui-ci ne s’était pas exprimé hier sur sa nomination ainsi que sur les actions de son gouvernement. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’il l’a fait. Il doit bien sûr passer l’audition de confirmation du Parlement.
En tout cas, au cours d’une conférence de presse, Kim a déclaré que si sa nomination était approuvée par l’Assemblée nationale, il exercerait à 100 % le pouvoir exécutif que la Constitution lui accorde. Et d’évoquer que tous sont égaux devant la loi et qu’il est donc possible d’interroger, si nécessaire, même un chef de l’Etat. La Constitution stipule qu’un président de la République en exercice ne peut pas faire l'objet de poursuites pénales, sauf pour insurrection ou trahison.
Le Premier ministre nommé a annoncé en même temps qu’il pourrait proposer à Park Geun-hye de quitter son parti, le Saenuri, si cela est jugé nécessaire pour les activités de l’Etat. Il s’est aussi engagé à se concerter avec le Parlement et ses partis, au pouvoir comme de l’opposition, sur toutes ses actions, y compris le remaniement ministériel. Pour cela, il pense créer un canal consultatif permanent avec les formations politiques, et ce afin de constituer à terme un exécutif « neutre » d’union nationale.