Donald Trump est élu aujourd’hui 45e président des Etats-Unis. Le candidat républicain a déjoué les pronostics en battant sa rivale démocrate Hillary Clinton.  
 
Sa victoire inquiète aussitôt les sud-Coréens, en particulier quant à la politique de l’administration Trump vis-à-vis de la péninsule. Mais le ministre sud-coréen des Affaires étrangères se veut rassurant.
 
Au cours d’une réunion aujourd’hui avec le Saenuri, le parti au pouvoir, Yun Byung-se a estimé que l’heureux candidat maintiendra la politique coréenne de ses prédécesseurs, en particulier à l’égard de l’alliance Séoul-Washington et du dossier nucléaire de Pyongyang.
 
Selon le chef de la diplomatie sud-coréenne, Trump considérait la question nucléaire comme le plus important problème auquel est confrontée l’économie mondiale. Et ses équipes de campagne soulignaient l’importance de l’alliance sud-coréano-américaine.
 
Le gouvernement a annoncé qu’il travaillerait étroitement avec l’équipe en charge de la diplomatie et de la sécurité du comité de transition du pouvoir du nouveau président américain pour le maintien de la politique coréenne de Washington.

En dépit de ces prévisions plutôt optimistes, certains experts estiment qu’il y a aura un considérable changement. Selon eux, la nouvelle administration américaine cherchera à réduire le rôle de son pays dans la sécurité régionale partout dans le monde. Elle devra alors demander à la Corée du Sud de prendre en charge beaucoup plus qu’actuellement les frais nécessaires pour le stationnement des forces américaines sur son territoire.